Les traditions ancestrales survivent.
En Crète, vous trouverez tout ce qui vous manque ailleurs pour une vie meilleure.
Géographie
L’île est montagneuse ; trois massifs montagneux la dominent : les Lefka Ori (2 452 m) ou montagnes Blanches à l’ouest, le massif du mont Psiloritis (2 456 m) ou mont Ida au centre (le point culminant de l’île) et le massif du mont Dikté (2 148 m) à l’est. À l’ouest de l’île se trouvent des gorges, la gorge de Samaria. Les massifs calcaires sont Kartsifiés et abritent des cavités remarquables par leurs dimensions, telles que Mavro Skiadi…
La Crète compte officiellement environ 35 millions d’oliviers. Riche de milieux naturels diversifiés, elle abrite plusieurs espèces d’animaux endémiques, ainsi qu’une flore très variée. L’île est bercée par un climat méditerranéen : l’été est chaud et sec, alors que l’hiver est plutôt doux.
Depuis les années 2000, les Crétois ont pris conscience que les problèmes environnementaux ne faisaient pas bon ménage avec leur principal revenu, le tourisme. De gros efforts ont été entrepris pour garder les plages propres et les habitants sont devenus beaucoup plus respectueux de la nature.
Principales villes
- Héraklion (Ηράκλειο), 151 324 habitants. Capitale administrative de la Crète depuis l’époque byzantine jusqu’à 1898, elle est redevenue cette capitale de l’île en 1968.
- La Canée (souvent transcrit en Chania ou Hania) (Χανιά), 53 910 habitants. Ancienne capitale de la Crète de 1898 à 1968.
- Réthymnon (Ρέθυμνο), 37 462 habitants.
- Ierapetra (Ιεράπετρα), 23 708 habitants.
- Agios Nikolaos (Άγιος Νικόλαος), 20 679 habitants.
(selon le recensement général de 2011)
Culture
La religion majoritaire est le christianisme gréco-orthodoxe. L’Église crétoise est indépendante de l’Église grecque, et relève directement du patriarcat œcuménique de Constantinople. Elle a été un des éléments les plus importants de la résistance à l’occupant turc.
Les populations musulmanes installées en Crète après la conquête de l’île par l’Empire ottoman, ou converties sur place, et qui regroupaient près de 30 % de la population au recensement de 1881, ont commencé à partir dans les années 1890, avant que les derniers soient expulsés lors des échanges de populations entre la Grèce et la Turquie en 1924, conformément au traité de Lausanne de 1923. La Crète a alors accueilli de nombreux réfugiés d’Asie Mineure de religion orthodoxe, expulsés de Turquie.
Économie
La ressource croissante de la Crète est son énorme potentiel touristique, associant mer, soleil, montagne, culture, sites archéologiques ; comme en Espagne, il devrait conduire vers un tourisme de plus en plus éclectique et amoureux de l’environnement et de la culture crétoise. La côte Sud est beaucoup plus traditionnelle, liant vieux monastères, villages hauts-perchés des montagnes et criques sablonneuses accessibles seulement à pied.
Beaucoup d’autres richesses comme la cultures des fruits et légumes, beaucoup sous serres), les vignes, l’élevage font de la Crète une région autonome exportant même une partie de sa production.